Le 6 mai dernier, l’entreprise Lespinasse Toitures est devenue la 39ème entreprise certifiée BTMC. Elle est basée à Saint Hilaire sous Charlieu, au nord de Roanne dans le département de la Loire depuis 1983.

Cette entreprise familiale composée de 15 salariés, dont le gérant Yves Lespinasse est compagnon charpentier, est spécialisée dans les travaux de charpente bois, ossature bois, construction bois, couverture, zinguerie, vêture et rénovation. Elle intervient dans un rayon de 50 kms autour de son atelier que ce soit pour des chantiers neufs ou des travaux de rénovation.

Contacter Lespinasse Toitures

32 route de Sorillard, 42190 SAINT HILAIRE SOUS CHARLIEU
04 77 60 13 24
contact@lespinasse-toitures.com

https://www.lespinasse-toitures.com

 

 

La scierie ADML rejoint le réseau d’entreprises certifiées Bois des Territoires du Massif central ! Cela en fait la troisième entreprise certifiée de la région Nouvelle Aquitaine.

Située dans le Limousin, au cœur du Parc naturel de Millevaches, cette entreprise est ancrée sur le territoire depuis 1930. Elle exerce des activités d’exploitation forestière et de scierie, et son site certifié, à Saint-Rémy, est spécialisé dans le résineux. Avant même de s’engager en se certifiant BTMC, la scierie était déjà impliquée dans la démarche de certification PEFC et FSC. En alliant les deux certifications, la scierie confirme son engagement en faveur du bois local et durable.

 

Contacter la scierie ADML

La gare de Sornac, 19290 SAINT REMY
05 55 94 60 56

contact@adml23.fr

 

[Focus Communauté] sur l’ESAT de Rochefort Montagne, entreprise certifiée #BTMC depuis 2021

Régulièrement, l’équipe de BTMC réalise un zoom sur une entreprise certifiée afin de mettre en avant son engagement au sein de la communauté. Ce mois-ci concerne l’ESAT de Rochefort-Montagne, producteur de palette et d’aménagement extérieur en bois local.

Qu’est-ce qu’un ESAT ?

Un Etablissement et Service d’Accompagnement par le Travail est une structure qui permet aux personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle, tout en bénéficiant d’un soutien médico-social et éducatif dans un milieu protégé. Cette structure accueille des personnes qui n’ont pas acquis assez d’autonomie pour travailler en milieu ordinaire ou en entreprise adaptée à leurs besoins.

Ces structures jouent un rôle crucial dans l’intégration professionnelle et sociale des personnes en situation de handicap.

L’ESAT de Rochefort-Montagne accompagne 60 travailleurs handicapés autour de différents domaines dont les métiers du bois, avec notamment une scierie et un atelier de menuiserie.

Engagé socialement et environnementalement

La scierie et l’atelier de menuiserie s’approvisionnent dans les forêts du territoire, dans un rayon de 50 km. L’intégralité des bois est certifiée PEFC et BTMC, garants d’un bois local et durable tout au long de la chaine de transformation. L’ensemble des transformations est réalisé par des personnes en situation de handicap, avec comme Mots d’ordre : Qualité, responsabilité, autonomie et sécurité.

Des produits de qualité

La menuiserie de l’ESAT s’est spécialisée dans l’aménagement extérieur et répond à tout type de clientèle : des Maitrises d’ouvrages publiques aux particuliers en passant par des professionnels. Les produits d’aménagements extérieurs standards sont disponibles sur leur catalogue : bancs, abris de bus, tables, poubelle, jardinière, bac à compost, …. En complément, l’ESAT propose différents mobiliers de bergerie pour équiper intégralement les bâtiments d’élevages des montagnes du Massif central et de la France entière. L’ESAT rayonne sur l’ensemble du territoire national.

Site : https://asph.fr/

 

C’est inédit, dans le cadre de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le réseau des écoles nationales supérieures d’architecture a été sollicité pour la réalisation des 20 futurs pavillons éphémères qui seront investis par les fédérations sportives à travers le projet Archifolies. L’école nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, a fait le choix d’utiliser du bois certifié local et durable BTMC pour la réalisation du pavillon de la fédération nationale de cyclisme.

Les archifolies représenteront 20 pavillons, pour les 20 folies de Bernard Tschumi, architecte reconnu comme l’un des maîtres du déconstructivisme. Les étudiants impliqués dans ce projet pédagogique d’envergure ont d’ailleurs pu rencontrer le célèbre architecte, lui présenter et échanger sur leurs projets.

Le projet des étudiants de l’école nationale supérieure de Clermont-Ferrand ont mis un point d’honneur à réfléchir dans une logique locale et durable, avec des matériaux et des entreprises ancrées sur le Massif central. Les enjeux environnementaux ont été placés au cœur du projet.  Après les JO, les pavillons quitteront le Parc de la Villette pour investir leurs territoires d’origine comme petits équipements de proximité.

La construction et la réflexion de ce futur pavillon est le résultat de nombreuses collaborations, notamment avec les Grands ateliers GAIA, mais aussi, biensûr, avec les membres de la fédération nationale de cyclisme, entre autres. Le projet pédagogique a bénéficié du don de matières premières opéré par l’entreprise certifiée BTMC Scierie Montmartin et Fils et l’entreprise labellisé Bois de France Ets Borie.

En route pour les JO !

Il y a du changement dans le Guide de prescription Bois des Territoires du Massif CentralTM (BTMC) ! Les Unions régionales des Communes forestières en région Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, en partenariat avec l’association BTMC publient une version mise à jour.

 

Le Guide de prescription BTMCTM, qu’est-ce que c’est ?

C’est un document qui permet de faciliter l’utilisation de la certification BTMC dans la construction publique. Il s’adresse aux maîtres d’ouvrage et aux maîtres d’œuvre qui souhaitent la mise en œuvre d’un bois local, durable et de qualité certifié du Massif central.

Aujourd’hui, on fait état de 70 bâtiments réalisés ou en cours de réalisation mettant en œuvre du bois certifié BTMCTM sur le Massif central. Le Guide de prescription BTMCTM permet d’insérer la certification BTMCTM dans les marchés publics tout en respectant leur cadre légal.

Ainsi grâce à ce document, il est possible de suivre étapes par étapes les conseils établis par les Communes forestières et Bois des Territoires du Massif Central pour vous assurer de pouvoir utiliser du bois certifié dans vos projets de construction, rénovation ou extension.

 

Ce qui a changé

Grâce au développement de l’application BoisLocal, il est désormais possible d’aller plus loin dans l’exigence de bois local et durable certifié dans vos marchés. Le Guide de prescription BTMC TM se compose en plusieurs fiches thématiques, représentant les différentes étapes juridiques pour construire en bois local et durable certifié BTMCTM.

Désormais les maîtres d’œuvre assureront d’autant plus l’utilisation du bois BTMC TM en précisant dans leur CCTP des exigences en plus ! Retrouvez les indications dans la Fiche 4 « Marché de travaux : Le CCTP du lot bois », page 14 du document.

Il est conseillé aux maîtres d’œuvre d’exiger des éléments précis sur la partie bois du projet comme le volume de bois, l’origine, les entreprises de transformation et de mise en œuvre. Le plus, c’est la mise en place d’un outil de communication ouvert à tous, qui permet la transparence sur le lot bois du projet. Plus de transparence, pour un projet plus vertueux !

 

Besoin d’un accompagnement ?

  • Vous êtes promoteur privé ou maître d’œuvre, contactez l’association BTMC :

Griselda Basset
Coordinatrice et contact privilégié pour les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Nouvelle Aquitaine
griselda.basset@certificationbtmc.org – 06 19 64 34 80

Pascal Jolivel
Chargé de mission certification pour la région Occitanie
pascal.jolivel@certificationbtmc.org – 06 23 83 93 73

 

  • Vous êtes porteur de projets publics ou une collectivité :

Les Communes forestières Auvergne-Rhône-Alpes
aura@communesforestieres.org – 04 79 60 49 05

Les Collectivités forestières Nouvelle-Aquitaine
nouvelleaquitaine@communesforestieres.org – 05 59 39 06 65

Les Collectivités forestières Occitanie Pyrénées Méditerranée
occitanie@communesforestieres.org –  04 11 75 85 17

Ressources

Le 24 octobre dernier, l’entreprise Béal s’est vu délivrer son certificat Bois des Territoires du Massif Central par l’organisme certificateur Qualisud !

Située à 800 mètres d’altitude au cœur du Massif central dans le département de Haute-Loire, la Scierie Béal s’approvisionne dans les forêts de résineux de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. L’entreprise familiale s’étend sur 3 sites de production, avec 25 collaborateurs : une belle évolution depuis sa création en 1951 lorsqu’elle ne comptait que 2 employés !

Romain, troisième génération de la famille a su élargir les compétences de la scierie. Il s’applique à rester moderne dans son équipement industriel, mais a si aussi faire de l’environnement une de ses priorités. En effet, à Roche-la-Molière dans le département de la Loire, l’entreprise Béal Granulés Bois transforme la sciure et les copeaux provenant à 100% de la Scierie Béal et de son second site à Montregard pour en faire des granulés de bois. Pas de perte pour l’entreprise qui valorise ses déchets et permet d’éviter le gaspillage des matières et de leur donner une seconde vie !

Désormais certifié Bois des Territoires du Massif Central et PEFC, l’entreprise ne fait que confirmer ses valeurs en faveur de la valorisation du bois local et durable.

 

Contactez la Scierie Béal
1390 RD 181 – Lieu-dit Pont de Chirat – BP7 43220 DUNIERES
04 71 66 88 90
contact@scierie-beal.com
www.scierie-beal.com

Le 19 octobre dernier, FIBOIS42 organisait un apéros pro mettant en valeur le projet ambitieux STENT mené par l’architecte Dominique MOLARD, co-gérant d’Archipente. Nous vous proposons d’en savoir plus sur ce projet, encore au stade d’expérimentation, surprenant, labellisé par le Pôle de compétitivité Xylofutur.

Un projet innovant

Le projet STENT est né de l’abandon de l’autoroute qui devait relier Saint-Etienne à Lyon. L’architecte Dominique Molard a imaginé un pont qui serait construit au-dessus de l’autoroute actuelle pour la doubler ! Les véhicules légers passeraient dessus et les poids lourds dessous.

Il a été nécessaire de réaliser une étude de faisabilité pour tester le projet. Elle a bénéficié du soutien financier de l’Europe, de l’Etat, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et du département de la Loire à 80%. Cela, afin de trouver des alternatives à l’abandon de la construction de l’autoroute A45 entre Saint-Etienne et Lyon. La Fondation Innovation du Crédit Agricole Loire-Haute Loire, Lignatech et Archipente ont financé les 20% restants.

Les entreprises certifiées BTMC Lignatech et Scierie Forge-Mahussier ont réalisé trois prototypes en collaboration avec Archipente. Et pour tester la faisabilité du projet, l’un d’eux a été réalisé à taille réelle, sur 16 mètres de long, 6 mètres de large (largeur voirie) et 5 mètres de haut.

 

Une solution pour le futur

STENT, pourrait être une solution pour valoriser les gros bois des forêts locales, qui empêchent l’épanouissement de jeunes pousses. Ces gros bois permettent la réalisation de grandes portées autour de 13,5 mètres, capables de supporter des charges très importantes. Les fibres du bois sont protégées lorsqu’on les scie au minimum, et leurs propriétés mécaniques aussi. Ils ne rencontrent pas de contraintes thermiques. L’objectif à terme serait, d’après Dominique Molard, de consommer 1 000 000 de mètres cubes de surface de plancher par an, et ce pendant un siècle.

Ici, pas de lamellé-collé ! Dominique Molard s’est inspiré des travaux de Julius Natterer, qui utilisait des sections de gros bois massives en les juxtaposant les unes à côté des autres pour réaliser des ouvrages de franchissement de l’ordre de 15 à 20 mètres. L’intérêt du projet, c’est qu’il ne demande qu’une matière grise très faible face à un ouvrage métallique ou tout béton. Il est aussi réversible et peut être aisément déconstruit. STENT pourrait aussi s’adapter à d’autres applications tels que les ombrières végétalisées photovoltaïques ou les parkings silo par exemple.

 

L’utilisation d’un matériau bio-sourcé et local

Utiliser du bois issu des forêts locales, ce n’est pas une option pour Dominique Molard ! Et cela a commencé dès la phase de prototypage avec l’utilisation de 12 grumes des forêts environnantes. La Scierie Forge et Lignatech s’inscrivent dans une démarche aux valeurs environnementales fortes. Leur double certification PEFC et Bois des Territoires du Massif Central témoignent de cet engagement. Situé sur le même site, ils travaillent en circuit (très) court.

En sortant les gros arbres et laissant la place aux jeunes arbres, on capte beaucoup plus de CO2. De plus, la ressource est renouvelable. Mais surtout, le projet lui-même compense largement les émissions de carbone liées à son usage durant sa durée de vie.

Enfin, STENT pourrait permettre la création de 8000 emplois locaux pendant un an dans la filière bois, d’après FIBOIS Auvergne-Rhône-Alpes.

A l’occasion de la sortie en mai 2023 de la synthèse de la Feuille de route décarbonation de la filière bâtiment relative à l’article 301 de la Loi « Climat et Résilience », nous revenons plus en détail sur le document.

Une feuille de route : pourquoi ?

En conséquence de l’article 301 de la Loi « Climat et Résilience », les représentants de la filière bâtiment et des collectivités, ainsi que le Gouvernement se sont concertés afin de rédiger la Feuille de route qui constitue une proposition adressée aux pouvoirs publics. Dans un contexte d’urgence climatique, ce document a pour ambition de coordonner les actions mises en œuvre par chacune des parties pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie nationale de développement à faible intensité de carbone du Code de l’environnement.

Au sein de groupes de travail thématiques ou régionaux, près de 1000 personnes se sont attelées à ce grand projet. Ce document vient confirmer l’engagement des acteurs de la filière bâtiment à prendre part dans l’effort vers la décarbonation. Représentant 25% de l’empreinte carbone annuelle de la France, la filière bâtiment joue un rôle très important dans l’objectif global de décarbonation à l’échelle du pays. La Stratégie Nationale Bas-Carbone actuelle prévoit une réduction de 48% des émissions du secteur d’ici à 2030, par rapport à l’année 2015, et une décarbonation presque entière d’ici à 2050.

 

La certification BTMC, un outil de décarbonation

La Feuille de route de décarbonation de la filière bâtiment identifie 25 leviers. Parmi eux, certains font directement référence au champ d’application des certifications de bois local, telles que Bois des Territoires du Massif Central (BTMC), Bois des Alpes, Bois des Pyrénées ou encore Lignum Corsica.

Cela va de soi, s’appuyer sur des ressources et des solutions locales présente un levier de développement essentiel. La certification BTMC fonctionne à l’échelle du Massif central, en résonnant à échelle locale. En plus de permettre la valorisation des bois et des essences du territoire, BTMC maintient les activités économiques sur le massif, et assure un approvisionnement, une transformation et une utilisation locale des produits bois.

Opter pour un bois issu de forêts locales gérées durablement permet certes une préservation des ressources, mais c’est aussi le choix d’un matériau qui répond aux exigences climatiques et géographiques. Il s’adapte facilement et naturellement dans n’importe quel environnement et permet une qualité et un confort d’usage. Avec un schéma de transformation local, on favorise les circuits courts, et limite les déplacements.

Dans sa Feuille de route, le secteur du bâtiment veut améliorer et développer l’accès aux données environnementales pour gagner en transparence et inciter ses acteurs à faire le bon choix. En novembre dernier, les associations BTMC et Bois des Pyrénées présentaient leur tout nouvel outil numérique de traçabilité BoisLocal. C’est un outil de communication à destination des maîtres d’ouvrages publics qui valorise leur engagement dans l’utilisation du bois local certifié. Il permet de montrer au grand public les impacts environnementaux mais aussi socio-économiques des investissements réalisés grâce à l’utilisation de bois local certifié. L’application rend accessible pour tous, l’origine du bois et la contribution des acteurs de la transformation.

 

Une règlementation européenne en dissonance avec les ambitions gouvernementales

La règlementation européenne exige que l’attribution d’un marché public soit effectuée dans le cadre de procédures concurrentielles. Elle ne permet pas de prendre en compte l’exigence d’une provenance ou d’acteurs locaux comme raison valable d’exclusion dans un marché. Cela représente un réel frein dans la réalisation des objectifs définis par le Gouvernement.

Les certifications de bois local, en partenariat avec les Communes forestières, ont travaillé afin de permettre aux maîtres d’ouvrage publics d’utiliser ces outils garantissant la qualité et la provenance des bois. Ils ont développé ensemble un guide juridique afin de faciliter l’accès aux marchés.

Les Communes forestières accompagnent les maîtres d’ouvrage publics au quotidien dans leur engagement dans la démarche BTMC. L’association BTMC, elle, accompagne les entreprises et la maîtrise d’ouvrage privée.

Parallèlement, l’Etat, à travers la mise en place d’une bonification DETR en préfecture, vise à encourager l’exemplarité environnementale dans la commande publique, mais aussi de démocratiser le choix du bois dans la construction.

 

RESSOURCES

Feuille de route de décarbonation de la filière bâtiment

Synthèse Feuille de route

La certification BTMC

BoisLocal

Guide juridique

Société nétrablaise des bois, entreprise ligérienne, rejoint la certification Bois des Territoires du Massif Central !

Société Nétrablaise des bois (SNB) certifie BTMC ses activités de scierie. Créée en 1985, SNB est restée une entreprise familiale, se développant depuis quatre générations. S’approvisionnant dans les forêts locales des Bois Noirs en Région Auvergne-Rhône-Alpes, elle exploite et valorise des essences locales, principalement le douglas et le sapin. L’entreprise, en plus de sa spécialisation dans la fabrication de débits standards et de charpentes sur liste, exerce des activités de caisserie et de bois énergie. Grâce à son unité de séchage, elle est capable de proposer des produits bois de qualité, résistant mécaniquement dans un temps restreint.

Certifiée PEFC et détenant le marquage CE pour ses bois de structure à section rectangulaire, en choisissant de se certifier BTMC, SNB assure à sa clientèle des produits bois et services de qualité, issus d’un approvisionnement de forêts gérées durablement du Massif central.

Contactez SNB
La Post 42440 NOIRETABLE
04 77 24 70 91
Netrablaise.bois@wanadoo.fr
www.scieriesocietenetrablaisedesbois.fr

Le 2 mai dernier, l’Assemblée Nationale à publié un rapport d’information, au nom de la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire. La Mission d’information, portant sur l’adaptation au changement climatique de la politique forestière et la restauration des milieux forestiers, a publié 39 propositions. Deux d’entre elles font référence à l’usage du bois local.

La Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) a été instaurée dans une logique de développement d’une économie bas-carbone. Cette dernière favorise l’utilisation du matériau bois dans les constructions et rénovation de bâtiments. Cette alternative biosourcée peut s’avérer d’autant plus vertueuse dès lors qu’elle prend en compte des critères de qualité, d’origine géographique et de traçabilité. Des certifications, telles que Bois des Territoires du Massif Central (BTMC), Bois des Alpes, Bois des Pyrénées, Lignum Corsica, ou encore des AOC, telles que Bois du Jura et Bois de Chartreuse, permettent de répondre à de telles exigences ! Ces démarches vertueuses permettent de développer ou de renforcer les circuits-courts, et de valoriser les forêts de leurs massifs, gérées durablement.

Focus sur les propositions de l’Assemblée Nationale

Proposition 21 : introduire à l’article L. 2111-1 du code de la commande publique un poids minimum obligatoire consacré aux critères environnementaux et sociaux dans la pondération des marchés publics

Cette proposition intervient en réponse à l’impossibilité de privilégier la commande locale et le développement de marques régionales lors de la rédaction des marchés publics, en référence au code de la commande publique.

Le code de la commande publique a été mis en place dans un souci d’égalité entre tous les candidats. Pourtant, la sollicitation d’entreprises locales et de ressources locales permettent le maintien des emplois sur le territoire, évite l’émission de CO2 par stockage de substitution, aide au maintien de l’économie locale.

Comment peut-on exiger un bois certifié BTMC ?

Les Communes forestières et Bois des Territoires du Massif central ont rédigé un guide juridique, qui permettent de mettre en place des exigences qualitatives, environnementales ou encore sociales dans les marchés.

Consultez notre guide juridique. Pour plus d’informations, contactez les Communes forestières, elles accompagnent les maîtres d’ouvrage publics dans leurs projets de construction ou rénovation.

Mais alors, quelle serait la solution ?

Le Parlement émet l’idée de l’introduction dans le code de la commande publique d’un poids minimum obligatoire tenant compte de critères environnementaux. Le prix des travaux serait encore le résultat de beaucoup de décisions.

 

Proposition 22 : généraliser la traçabilité des produits en bois et développer une forme de score environnemental pour ces produits.

D’après FIBOIS France, 10 000 scieries locales ont fermé en 15 ans. Les certifications, telles que BTMC, ou encore Bois des Alpes, qui assurent une traçabilité des produits certifiés, pourraient favoriser leur retour.

« Si l’on souhaite augmenter la consommation de bois issu de nos forêts, nous devons permettre aux Français et aux entreprises qui passent des commandes d’avoir accès aux données de traçabilité des biens en bois qu’ils achètent, comme c’est déjà le cas avec la nourriture aujourd’hui. » est-il indiqué dans le Rapport d’information publié par le Parlement.

Le Gouvernement pourrait inciter les maîtres d’ouvrage à utiliser de telles démarches, et ainsi favoriser et valoriser les constructions et rénovations vertueuses, mais surtout faire du local, dans tous les domaines, un réflexe de consommation !

 

Consultez le Rapport d’information rédigé par le Parlement